Quadrant d’Ofman

Le Quadrant d’Ofman, vous connaissez ? Un tour de quadrant permet d’éclairer nos agacements face à nos interlocuteurs, de valoriser nos qualités et de tempérer nos attitudes excessives.

Créé en 1992 par Daniel Ofman, expert Hollandais en développement des organisations, le Quadrant offre une approche simple et puissante pour mieux se connaître.

Un exemple en partant de la case ALLERGIE :
— L’indécision de mon collègue m’agace terriblement. Chaque fois que nous travaillons ensemble, je dois trancher sur tout : les informations à collecter, les interlocuteurs à solliciter, le document à réaliser…. Son indécision devient mon ALLERGIE. Je le note dans la case en bas à gauche du quadrant.
— Je cherche l’opposé positif de cette indécision, qui est pour moi la détermination. Ce sera ma QUALITÉ que j’inscris en haut à gauche du quadrant.
— L’excès de cette qualité, l’obstination, devient un PIÈGE. En situation de stress, par exemple, je deviens obstinée.
— J’inscris ensuite l’opposé positif du piège, la souplesse, qui vient contrebalancer mon obstination. C’est le CHALLENGE. Un brin de souplesse équilibrerait mon obstination !

Et la boucle est bouclée :
— Ma QUALITÉ première est la détermination.
— En période de stress, je peux me braquer et devenir obstinée = LE PIÈGE.
— Je peux réguler mon obstination avec un peu de souplesse = LE CHALLENGE.
— Mon ALLERGIE à l’indécision de ma collègue me renvoie à mon manque de souplesse.

Les gens qui nous agacent portent le germe de ce dont nous avons le plus besoin !

La quadrant d’Ofman permet de :
 
👉 Mieux comprendre la part d’ombre de nos qualités.
👉 Amener un éclairage sur une incompatibilité d’humeur, voire un conflit.
👉 De réguler notre fonctionnement intrinsèque : en apprenant à combiner notre qualité et notre challenge, nous réduisons notre piège et notre allergie.
 
J’aime utiliser le quadrant d’Ofman en coaching car il permet des prises de conscience rapide et de l’autonomie dans la régulation.
 
Je vous invite à tester à partir du schéma ci-dessus.
Vous pouvez choisir votre entrée en commençant par la case qualité, ou avec une allergie… ou votre « trop ».

À vos quadrants !

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Connaissez-vous le mot magique qui permet de dire ce qu’on à dire, sans incendier son interlocuteur : l’assertivité !

De l’anglais assertiveness : capacité à s’exprimer, à défendre ses droits en respectant ceux de son interlocuteur.
 
Souvent,
✔️ Dans une réunion houleuse et tendue
✔️ Dans un échange à fort enjeu
✔️ Dans une situation de recadrage nécessaire
 
on a tendance à :
◾ repousser le moment de l’échange ou se taire => ÉVITEMENT
◾ utiliser des phrases implicites et allusives => MANIPULATION
◾ être menaçant·e pour obtenir gain de cause => AGRESSIVITÉ
 
L’assertivité est une 4e voie, en quelques étapes :
— Écouter son interlocuteur et le laisser s’exprimer jusqu’au bout.
— Tenter de reprendre le contrôle de la communication, argumenter ou faire taire son interlocuteur ne fait qu’augmenter l’insatisfaction de part et d’autre.
— Accueillir : « J’ai entendu ce que tu me dis. »
— Reformuler : « Donc, tu me dis que je fais, dis…, d’une manière qui ne te convient pas » ou « tu penses que ce projet est inadéquat car… »
— Vérifier : « C’est ça ? » Et vous attendez le « oui ».
— Demander des précisions : recueillir des faits précis, pas des rumeurs ou des suppositions.
— Valider : « effectivement avec les informations que tu as reçues, je comprends que tu penses ou ressentes, ceci. »
— Affirmer sa propre position si elle diffère : « J’ai un point de vue différent sur la situation…, le voici. »
— S’orienter solution :
« Comment pourrions-nous trouver un terrain d’entente ? »
« À quelle solution penses-tu ? »
Vous pouvez proposer un autre rdv proche pour prendre le temps de réfléchir aux solutions envisagées.

Et vous quelles sont vos expériences de positionnement assertif au travail ?

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Comment rater sa délégation en 5 points !

Une dirigeante me dit sa difficulté à lâcher prise sur ses dossiers.
 « Ça va plus vite quand je fais les choses moi-même ; je n’arrive pas à déléguer, ou je le fais mal et je perds encore plus de temps »

« Comment vous y prenez-vous pour si bien rater vos délégations ?»

  • « J’ai délégué tout ce que je n’aimais pas faire, au fil de l’eau »
  • « J’ai demandé à plusieurs personnes de faire la même chose, me disant qu’au moins une personne le ferai »
  • « Je n’ai pas donné de délai, ni de date de réalisation précis »
  • « Je n’ai proposé aucun temps d’échange et de validation intermédiaire »
  • « J’ai surchargé des collaborateurs déjà sous l’eau du piano mais je ne m’y suis jamais mis »

Elle a adoré l’exercice du ratage réussi ! Au bout de quelques semaines d’ajustement :

Elle PRÉPARE :
  • Elle se demande quels dossiers ou tâches déléguer
  • Elle fait le point sur celui qui libèrera le plus de temps et de charge mentale… pour faire autre chose.
  • Elle réfléchit au collaborateur vers qui déléguer – expertise, disponibilité, montée en compétences.

Elle ACCOMPAGNE :
  • Elle fixe des dates de remise claires.
  • Elle reste disponible pour valider des étapes de réalisation.

Elle VALORISE :
  • Elle délègue des tâches qui ont du sens pour ses collaborateurs.
  • Elle resitue les dossiers dans un objectif collectif.
  • Elle remercie et mentionne les contributions de chacun.

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