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Feed-back = nourrir en retour

Le feed-back est un cadeau entre deux personnes, libres de le donner et de le recevoir.
Faire un feed-back, ce n’est ni juger, ni critiquer et encore moins sanctionner.
 
Faire un feedback, c’est faire grandir son interlocuteur :
— soit par la mention de choses positives : « J’ai vraiment aimé ta concision et tes arguments dans ta présentation ce matin »
— soit sur un potentiel d’amélioration, offert comme une invitation à apprendre : « Ta présentation ce matin manquait un peu de rythme. Qu’en penses-tu ? Qu’est-ce que tu pourrais envisager pour mieux tenir l’attention de l’auditoire ? »

Le feed-back négatif ☹ n’est pas très productif car il met l’accent sur l’échec et n’apporte rien en termes d’apprentissages : « Ta prestation ce matin était vraiment ratée. Il va falloir que tu t’améliores si tu veux qu’on te prenne au sérieux »
 
Un feed-back doit être :
— Centré sur les actions et non pas sur la personne
— Factuel, circonstancié et sans jugement
— Rapide et immédiat, qu’il soit positif ou d’amélioration
— Régulier, ponctuel et plus souvent positif que d’amélioration ou correctif.
 
Agir sur une situation présente est le meilleur levier d’apprentissage pour les tâches futures. En effet, on oublie régulièrement de dire à un collaborateur que ce qu’il a fait est bien et on réserve souvent les feed-backs pour des « retours critiques déguisés ».
 
Osons dire à nos collègues et collaborateurs combien leurs prestations sont réussies et leurs contributions précieuses 🌞

Et à nos managers et dirigeants aussi car le feed-back est un échange et se pratique dans les deux sens !

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Quadrant d’Ofman

Le Quadrant d’Ofman, vous connaissez ? Un tour de quadrant permet d’éclairer nos agacements face à nos interlocuteurs, de valoriser nos qualités et de tempérer nos attitudes excessives.

Créé en 1992 par Daniel Ofman, expert Hollandais en développement des organisations, le Quadrant offre une approche simple et puissante pour mieux se connaître.

Un exemple en partant de la case ALLERGIE :
— L’indécision de mon collègue m’agace terriblement. Chaque fois que nous travaillons ensemble, je dois trancher sur tout : les informations à collecter, les interlocuteurs à solliciter, le document à réaliser…. Son indécision devient mon ALLERGIE. Je le note dans la case en bas à gauche du quadrant.
— Je cherche l’opposé positif de cette indécision, qui est pour moi la détermination. Ce sera ma QUALITÉ que j’inscris en haut à gauche du quadrant.
— L’excès de cette qualité, l’obstination, devient un PIÈGE. En situation de stress, par exemple, je deviens obstinée.
— J’inscris ensuite l’opposé positif du piège, la souplesse, qui vient contrebalancer mon obstination. C’est le CHALLENGE. Un brin de souplesse équilibrerait mon obstination !

Et la boucle est bouclée :
— Ma QUALITÉ première est la détermination.
— En période de stress, je peux me braquer et devenir obstinée = LE PIÈGE.
— Je peux réguler mon obstination avec un peu de souplesse = LE CHALLENGE.
— Mon ALLERGIE à l’indécision de ma collègue me renvoie à mon manque de souplesse.

Les gens qui nous agacent portent le germe de ce dont nous avons le plus besoin !

La quadrant d’Ofman permet de :
 
👉 Mieux comprendre la part d’ombre de nos qualités.
👉 Amener un éclairage sur une incompatibilité d’humeur, voire un conflit.
👉 De réguler notre fonctionnement intrinsèque : en apprenant à combiner notre qualité et notre challenge, nous réduisons notre piège et notre allergie.
 
J’aime utiliser le quadrant d’Ofman en coaching car il permet des prises de conscience rapide et de l’autonomie dans la régulation.
 
Je vous invite à tester à partir du schéma ci-dessus.
Vous pouvez choisir votre entrée en commençant par la case qualité, ou avec une allergie… ou votre « trop ».

À vos quadrants !

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Connaissez-vous le mot magique qui permet de dire ce qu’on à dire, sans incendier son interlocuteur : l’assertivité !

De l’anglais assertiveness : capacité à s’exprimer, à défendre ses droits en respectant ceux de son interlocuteur.
 
Souvent,
✔️ Dans une réunion houleuse et tendue
✔️ Dans un échange à fort enjeu
✔️ Dans une situation de recadrage nécessaire
 
on a tendance à :
◾ repousser le moment de l’échange ou se taire => ÉVITEMENT
◾ utiliser des phrases implicites et allusives => MANIPULATION
◾ être menaçant·e pour obtenir gain de cause => AGRESSIVITÉ
 
L’assertivité est une 4e voie, en quelques étapes :
— Écouter son interlocuteur et le laisser s’exprimer jusqu’au bout.
— Tenter de reprendre le contrôle de la communication, argumenter ou faire taire son interlocuteur ne fait qu’augmenter l’insatisfaction de part et d’autre.
— Accueillir : « J’ai entendu ce que tu me dis. »
— Reformuler : « Donc, tu me dis que je fais, dis…, d’une manière qui ne te convient pas » ou « tu penses que ce projet est inadéquat car… »
— Vérifier : « C’est ça ? » Et vous attendez le « oui ».
— Demander des précisions : recueillir des faits précis, pas des rumeurs ou des suppositions.
— Valider : « effectivement avec les informations que tu as reçues, je comprends que tu penses ou ressentes, ceci. »
— Affirmer sa propre position si elle diffère : « J’ai un point de vue différent sur la situation…, le voici. »
— S’orienter solution :
« Comment pourrions-nous trouver un terrain d’entente ? »
« À quelle solution penses-tu ? »
Vous pouvez proposer un autre rdv proche pour prendre le temps de réfléchir aux solutions envisagées.

Et vous quelles sont vos expériences de positionnement assertif au travail ?

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