Une cliente me raconte une scène à laquelle elle a assisté au travail :
— Un manager « R » entre dans le bureau d’une collaboratrice « J » et jette sur sa table un dossier en criant « C’est ni fait, ni à faire ce projet, il manque la moitié des informations financières ! »
— La collaboratrice J tente d’expliquer pourquoi certains éléments n’ont pas pu être transmis.
— R lui coupe la parole, hausse le ton : « C’est à chaque fois la même chose, je ne peux rien te confier, il faut toujours repasser derrière ». Il devient rouge, tourne en rond dans le bureau en faisant des grands gestes et continue à asséner des critiques cinglantes.
— J ne parvient plus à reprendre ses explications et devant la violence des propos, elle fond en larmes.
— R s’exclame : « Ah non, tu ne vas pas te mettre à pleurer. Tu es au travail là et tu ne vas pas nous envahir avec tes émotions ! »
Ma cliente décide d’intervenir en rentrant dans le bureau et dit :
— « Mais enfin R, c’est toi qui ne maîtrise pas tes émotions et qui hurle depuis un quart d’heure ! ».
— R se retourne et lui répond « je ne vois pas le rapport ! »
👉 Ma conclusion de l’histoire : la colère n’est pas une émotion !
Toute similitude avec des situations vécues est fortuite 😏.